Kathryn Schulz étudie l’erreur depuis plusieurs années. Dans cette vidéo elle dévoile avec humour et sagesse, l’erreur que nous faisons en refusant d’admettre nos erreurs.
La plupart d’entre nous faisons tout notre possible pour éviter de réfléchir au fait de se tromper, ou du moins pour éviter de réfléchir à la possibilité que nous ayons tort
Avant même d’avoir 9 ans, vous avez déjà appris, tout d’abord que les gens qui se trompent souvent sont paresseux, des idiots irresponsables, et deuxièmement que le moyen de réussir dans la vie est de ne jamais faire d’erreurs. Nous apprenons ces très mauvaises leçons vraiment bien.
Nous apprenons que lorsque l’on se trompe, c’est que quelque chose ne va pas avec nous-même. Alors nous insistons que nous avons raison parce que cela nous fait sentir intelligents et responsables, vertueux et en sécurité
Trop de confiance dans l’impression d’être du bon côté de quelque chose peut être très dangereux
La sensation interne d’avoir raison, que nous avons si souvent, n’est pas un guide fiable pour ce qui se passe réellement dans le monde extérieur
Quand nous arrêtons d’envisager la possibilité que nous pourrions avoir tort, c’est là qu’on finit par faire des choses comme déverser 750 millions de litres de pétrole dans le Golfe du Mexique ou torpiller l’économie mondiale
Une autre chose intéressante de cette présentation, c’est le processus interne que nous suivons lorsque l’on essaie de convaincre quelqu’un qui n’est pas d’accord avec nous :
La première chose que l’on fait dans cette situation :
1 – on suppose que la personne est ignorante
Quand on se rend compte qu’il ont en fait les mêmes connaissances :
2 – on suppose qu’ils sont idiots
Mais si il s’avère qu’ils sont en fait intelligents :
3 – on suppose qu’ils connaissent la vérité mais qu’ils la déforment volontairement pour leurs propres fins (malveillantes)
Cet attachement à notre propre bien-fondé nous empêche de prévenir les erreurs lorsque nous en avons absolument besoin et nous amène à traiter les autres terriblement
Augustin a compris que notre capacité à nous planter, ce n’est pas une sorte de défaut gênant dans le système humains ou quelque chose que nous pouvons éliminer, c’est au contraire tout à fait fondamental pour ce que nous sommes.
Et vous, avez-vous du mal, à reconnaître vos erreurs ? Avoir tort est-il quelque chose que vous rejeter ?
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Dans ma pratique de facilitateur, j’ai appris à admettre que la vérité est plurielle ou, tout au moins, dialogique.
Il n’y a pas une Vérité avec « grand V ».
Au delà de notre éducation, je pense que nous sommes tous plus ou moins orgueilleux, c’est pour cela que l’on a du mal à reconnaitre ses torts.
Un très bon exercice est de déclarer publiquement ses torts. Pour l’instant, je le fais avec ma femme; Même en couple, ce n’est pas si évident!
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